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Le Roman et ses personnages

23 avril 2012

Le roman au XVIIe siècle : un genre sans règles ?

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23 avril 2012

La nouvelle : création d'un genre romanesque

La nouvelle comme on la connaît au XVIIe siècle est le fruit d'un travail et d'une réflexion littéraire qui met en cause des notions inédites dans le genre romanesque.

Pour bien comprendre l'évolution de ce genre, il faut se référer à deux notions fondamentales : la véracité et l'historicité.

Comme les romans pastoraux et comiques sont présentés comme des inventions, ils doivent se soumettre aux règles de la vraisemblance et de la bienséance. La vraisemblance est l'adéquation entre le propos et le genre choisi. Elle regroupe un ensemble d'usages implicites : si un héros de roman pastoral agit, il doit le faire selon ce qu'on attend d'un héros ; il doit être brave, courageux, généreux et noble. Un personnage de roman comique, quant à lui, doit se comporter d'un façon qui prête à rire. La bienséance ne touche pas les romans pastoraux et comiques de la même manière : si les héros de l'Astrée ne choquent pas les convenances sociales, le caractère des personnages de romans comiques les conduit nécessairement à outrepasser les bienséances, car c'est le principal ressort du ridicule et du burlesque.

La nouvelle se détache de ces deux notions : la véracité et l'historicité priment sur la vraisemblance et la bienséance. Le tour de force du genre de la nouvelle est de ne plus faire référence à ces règles implicites. Un fait relaté dans une nouvelle est présenté comme ayant eu lieu (bien qu'en réalité ce ne soit pas toujours le cas) : il n'est plus question de juger de sa vraisemblance, car en étant donné pour vrai, on ne peut pas douter de son contenu. La référence à un fait réel extérieur sert de cotion de véracité. L'historicité implique que ces faits réels sont aussi proches dans le temps : au lieu de raconter l'histoire de héros mythiques, la nouvelle s'attache à relater une partie de la vie de personnage connus, voire presque contemporains.

La nouvelle est une révolution dans le paradigme romanesque qui va largement influencer les romans des siècles suivants : ils reprendront l'actualité historique et la véracité comme base de leurs intrigues, comme on peut le constater chez Balzac ou chez Zola.

23 avril 2012

Marivaux

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23 avril 2012

Rousseau

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23 avril 2012

Diderot

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23 avril 2012

Voltaire

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23 avril 2012

Le roman épistolaire

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23 avril 2012

Présentation générale

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23 avril 2012

L'évolution du roman : 2. Le roman courtois et le roman de chevalerie

C'est dans le sud de la France, grâce au troubadours, poètes de langue d'oc, que se diffuse le roman courtois. Il s'agit d'un ensemble de récits gravitant autour d'un idéal : la courtoisie.L'idéal de courtoisie est en fait un mode de vie qui concilie vie de cour, vie amoureuse, et principes chevaleresques. Reprenant le système féodal, le roman courtois substitue la Dame au seigneur. Le chevalier se soumet entièrement à sa dame et lui offre ses services. Chacune de ses actions, chacun de ses combats, chacune de ses prouesses sont réalisés dans le seul but de plaire à la femme aimée et de lui faire honneur. Les romans courtois empruntent majoritairement à la matière de Bretagne, contrairement aux romans lignagers qui privilégient le matériau antique. (voir article matière antique, matière de Bretagne - en construction-).

    - L'amour courtois-

Il s’agit en fait d’une nouvelle valeur que la société féodale associe à l’idéal chevaleresque, à partir du XIe siècle en langue d’oc et du XIIe siècle en langue d’oïl, où l’amour entre au cœur des préoccupations du chevalier. Le service du chevalier ne se limite plus à l’action guerrière ni à l’aventure merveilleuse, un autre service y est ajouté : le service d’amour. Le chevalier se bat désormais pour sa dame dont il porte les couleurs. Cette forme d’amour est basée sur un code d’honneur que le chevalier se doit de suivre scrupuleusement. La récompense amoureuse résulte d’une conduite très réglementée et de l’application d’une discipline de fer. Les romans de la Table Ronde, particulièrement, érigent l’amour courtois en valeur indissociable de l’idéal chevaleresque, valeur exigeant une attitude galante de la part du chevalier. La nécessité de plaire à sa dame régit tous ses gestes et guide véritablement l’action du roman. Cet amour pousse le chevalier à se surpasser et à porter les qualités chevaleresques à la perfection. Le rapport unissant les amants est presque féodal, la dame devenant la suzeraine du chevalier

 

La courtoisie engendre le roman de chevalerie et peut donc être vue comme un courant artistique en correspondance avec les valeurs de la société du XIIe siècle. Il s'agit d'une phase très importante dans l'évolution du roman français puisqu'il définit de nouvelles thématiques et présente une structure qui le rapproche grandement du roman moderne et achève la distinction entre poésie et narration. Jusqu'au XIIIe siècle, le roman de chevalerie se pose comme le modèle romanesque par excellence dont il sera très difficile de s'affranchir par la suite.

 

Textes à lire :

- Chrétien de Troyes, Romans de la Table Ronde, Paris, Le Livre de Poche, 2002.

- Tristan et Iseut. Les poèmes de la saga norroise, Textes originaux et intégraux présentés, traduits et commentés par Daniel LACROIX et Philippe WALTER, Le Livre de Poche, 1989.

 

 

23 avril 2012

Le nouveau roman

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  • Ce blog est à l'usage des élèves de première qui souhaitent disposer de fiches de révision pour le baccalauréat de français. Il a été créé par Noémie Beauvais, Lucille Jourdren, Valentin Juignet et Aude Vidal, quatre étudiants qui préparent le CAPES.
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